Le petit café
TDAH


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Automne 2000

A. commence sa deuxième année d'école primaire. La situation est loin d'être simple. Manque de motivation, difficulté à faire ses devoirs, etc. Nous travaillons très fort pour lui faire comprendre l'importance de ses notes et de bien faire ses devoirs. Nous l'accompagnons dans cette dernière activité le plus possible pour l'aider et l'encourager (N.B.: nous ne lui donnons pas les réponses, nous tentons simplement de lui expliquer le chemin qu'il doit prendre pour réussir ses problèmes, etc.).

Ça prend du temps, mais au cours des mois qui suivent, les devoirs se font de plus en plus facilement. Il y a toujours un certain manque de motivation, mais il y a quand même une nette amélioration. (Je pouvais passer entre 50 et 75 minutes avec lui au début, ces jours-ci (avril 2001), il termine le tout en moyenne en 15 ou 20 minutes.)

Deux éléments viennent affecter la situation à partir d'octobre 2000. Premièrement, Sandra et moi avons la chance de participer à un groupe nommé "Programme de formation pour les parents d'enfants défiant l'autorité parentale". Ce groupe est organisé et animé par Chantal Daumas-Saab (travailleuse sociale) et Louise Fugère (psychologue). Il s'agit de parents participant à dix rencontres (une toutes les deux semaines) pendant lesquelles nous discutons de ce qu'est le TDAH et de ce que nous vivons tous comme situation. Nous avons aussi droit aux bons conseils/trucs de Mesdames. Daumas-Saab et Fugère. Après chaque rencontre, nous devons appliquer ce que nous avons appris auprès de notre enfant.

Je reparlerai de ce que nous avons appris plus en détail plus tard, mais je prendrai au moins le temps de vous dire que ces rencontres nous ont beaucoup aidés et qu'il nous était facile de constater la différence chez A. entre la première et la dernière session.

Le second élément est que plus le temps passe, plus nous constatons qu'A. a des problèmes de comportement en classe. Les choses s'améliorent à la maison, mais pas à l'école. Cette situation est particulièrement difficile pour tous pour diverses raisons que vous connaissez probablement déjà: déprime de l'enfant, commentaires négatifs du personnel de l'école, sentiment d'impuissance face à la situation, encore des commentaires négatifs, etc.

Nous avons eu droit à plusieurs rencontres avec le professeur, l'éducateur spécialisé, le psycho-éducateur (ou du moins, deux des quatres qui sont rapidement passés par l'école au cours des derniers mois), etc. À toutes fins pratiques, ça n'a rien donné. Nous ne savons pas comment faire comprendre à A. de bien se comporter à l'école. Intellectuellement, ça semble être bien compris, mais A. est un hyperactif, pas un enrhumé. Ça ne se règle pas en un clien d'oeil. On se fait dire toutes les deux semaines que ça empire.

La solution proposée par l'école? Le ritalin. Nous refusons de lui en donner (voir la section Ritalin pour plus d'infos sur le pourquoi de notre décision). Heureusement, le personnel accepte notre décision (quel choix ont-ils de toute manière) et nous tentons de trouver diverses solutions. Jusqu'à présent, rien n'a fonctionné.